Endométriose : mise en place d’une stratégie nationale pour lutter contre la maladie

L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche aujourd’hui près d’une femme sur 10 en France et dans le monde. Peu connue et diagnostiquée avec un retard de 7 ans en moyenne, cette maladie affecte considérablement le quotidien des femmes tant sur le plan personnel que professionnel. Face à ces constats, une stratégie à l’échelle nationale est mise en place pour lutter contre l’endométriose et accroitre sa connaissance auprès du grand public et des professionnels.

L’endométriose, c’est quoi ?

L’endométriose est une maladie gynécologique inflammatoire chronique qui touche près de 10% des femmes, responsable de douleurs intenses dans le bas du ventre. L’endométriose se caractérise par la présence hors de l’utérus, de tissu semblable à celui de la muqueuse de l’utérus appelé endomètre.

Qu’est-ce que l’endomètre ? Au cours du cycle menstruel, sous l’influence des œstrogènes, l’endomètre s’épaissit pour accueillir une éventuelle grossesse. S’il n’y a pas de fécondation, l’endomètre est éliminé et évacué par le vagin : c’est ce qu’on appelle les règles.

Chez les femmes atteintes d’endométriose, du tissu présentant les mêmes caractéristiques que l’endomètre se développe en dehors de l’utérus, dans des localisations anormales et sous des formes appelées lésions d’endométriose.

L’endométriose est une maladie qui se manifeste généralement chez les femmes en âge de procréer, c’est-à-dire en période d’activité génitale, parfois dès l’adolescence.

Les facteurs de l’endométriose 

La maladie se développe en présence de plusieurs facteurs simultanés, c’est pourquoi on parle d’une maladie « multifactorielle ». Toutefois, l’endométriose surviendrait principalement pendant les règles, mais d’autres facteurs peuvent en être à l’origine :

  • Des problèmes qui peuvent obstruer l’appareil génital
  • Une prédisposition génétique
  • Des facteurs hormonaux
  • Une réponse immunitaire et inflammatoire inadéquate de l’organisme, entraînant le développement des lésions.

Le risque d’avoir une endométriose serait augmenté chez les femmes qui n’ont pas eu d’enfant et chez les femmes aux cycles menstruels courts et avec des règles abondantes.

Une stratégie à l’échelle nationale pour reconnaître la maladie en 2022

L’endométriose est une maladie de très grande ampleur qui touche près d’une femme sur 10 en France et dans le monde, impactant la qualité de vie au niveau personnel et professionnel. Elle représente la première cause d’infertilité en France. Pourtant, l’endométriose reste encore mal connue par la société, les professionnels de santé et le monde de la recherche. De manière quasi systématique, les femmes sont confrontées à un retard de diagnostic qui est en moyenne de 7 ans et malheureusement, notre système de santé ne peut à ce jour offrir une réponse appropriée à toutes ces femmes qui souffrent de la maladie.

Face à tous ces constats, une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose est mise en place pour faire de la reconnaissance et de la prise en charge de cette maladie, une priorité nationale. La mise en œuvre et le pilotage de la stratégie est assurée par le Ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran. Elle repose sur trois axes majeurs :

  • Investir massivement dans la recherche sur l’endométriose : développer la recherche médicale et l’innovation. Une potentielle innovation porterait sur l’EndoTest ; un test salivaire mis au point par un laboratoire français qui permettrait de diagnostiquer en quelques jours la maladie.
  • Faire progresser l’accès aux soins et au diagnostic partout sur le territoire national : améliorer la qualité de la prise en charge des femmes sur le plan diagnostique et thérapeutique, réduire le retard de diagnostic grâce à l’amélioration de la détection de l’endométriose par des médecins de santé scolaire, médecins libéraux et radiologues.
  • Améliorer la connaissance du grand public et des professionnels sur l’endométriose : une meilleure connaissance du grand public grâce à l’implication des associations, des ambassadeurs et des patientes expertes de la maladie. Une meilleure connaissance en milieu scolaire, à l’université et dans les entreprises, où l’endométriose est particulièrement invalidante et nécessite des adaptations.

Pour en savoir plus sur la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose, rendez-vous sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé.


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