Le cerveau et la maladie d’Alzheimer

Lächelnde Seniorin schaut Fotos im Fotoalbum an mit ihrer Tochter

Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

Il s’agit d’une maladie dite « neurodégénérative » du cerveau. Elle entraîne la disparition progressive des neurones qui sont indispensables dans la réalisation de certains actions quotidiennes (parler, marcher, sourire, réfléchir…). La personne atteinte de la maladie d’Alzheimer perd progressivement son autonomie et nécessite un accompagnement quotidien dans la réalisation des tâches de la vie courante comme se nourrir, se laver ou encore s’habiller.

Les premiers neurones atteints sont situés dans la partie du cerveau consacrée à la mémoire, appelée « l’hippocampe ». Progressivement, d’autres zones sont touchées et réduisent les capacités d’orientation, de reconnaissance des objets et des personnes, de langage ou encore de réflexion.

Symptômes et traitements

Quand un proche, particulièrement une personne âgée, commence à perdre la mémoire et à répéter plusieurs fois la même chose en peu de temps, nous avons tendance à nous poser des questions sur son état de santé. Les troubles de la mémoire sont fréquents en vieillissant mais lorsqu’ils deviennent quotidiens, il est important de consulter un médecin.

Le diagnostic passe par des tests neuropsychologiques qui permettent d’évaluer la reconnaissance de mots, de personnages historiques ou encore de concepts normalement connus de tous. Le patient doit également mémoriser une série de chiffres et les restituer. En France, on estime à 24 mois le délai moyen entre les premiers signes de la maladie et le diagnostic définitif.

Une personne souffrant de la maladie d’Alzheimer perd non seulement ses facultés cognitives mais elle peut également changer de comportement et de personnalité. La dépression, l’irritabilité ou l’agitation sont parfois de nouveaux traits de caractère qui apparaissent.

Il n’existe aucun traitement permettant de guérir un malade atteint de la maladie d’Alzheimer. En revanche, certains médicaments aident à ralentir la perte de la mémoire. Pour améliorer le quotidien, le médecin généraliste peut prescrire des antidépresseurs.

En dehors des médicaments et en fonction du stade avancé de la maladie, des ateliers peuvent être proposés pour stimuler les zones du cerveau atteintes comme la peinture, l’écriture ou encore la musique.

Enfin, il est très important d’apporter un soutien psychologique au patient souffrant de la maladie ainsi qu’aux proches pour qui la maladie est difficile à vivre. Les aidants jouent un rôle primordial pour le malade. Ils apportent un soutien physique, psychologique et parfois même financier.

Quels médecins consulter ?

Dès l’apparition des premiers signes, il faut inciter la personne à consulter son médecin généraliste. C’est lui qui décide d’orienter le patient vers un spécialiste pour réaliser des tests supplémentaires de la mémoire.

Pour que le diagnostic soit certain, il faut se soumettre à plusieurs examens :

  • évaluation neuropsychologique : questions et tâches simples à accomplir qui permettent d’évaluer la mémorisation, le langage, la compréhension du patient,
  • imagerie cérébrale (IRM) : examen servant à observer l’aspect et le volume du cerveau,
  • examen neurologique : il est pratiqué par un neurologue et a pour but de déceler d’éventuels troubles comme la marche, l’équilibre, les tremblements…
  • bilan médical complet : il permet d’exclure l’existence de maladies qui peuvent favoriser les confusions mentales (infection, dénutrition, maladie cardiaque, déficience visuelle et/ou auditive…).

Vous pensez tout savoir sur la maladie d’Alzheimer ? Testez vos connaissances grâce à ce petit quiz proposé par la Fondation pour la recherche médicale.