Les objets connectés pour surveiller sa santé

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Quels sont les objets à connaître ?

D’après une étude menée par l’Institut Français des Seniors en 2016, la montre mesurant le rythme cardiaque et les tensiomètres sont les deux objets connectés qui intéressent le plus les seniors. Le pilulier électronique et les caméras de surveillance qui informent les proches d’une chute sont considérés comme des objets pouvant faciliter la vie des personnes âgées.

Les bracelets, pendentifs et montres, les capteurs contenus dans les vêtements, les sols ou encore les verres et couverts sont des objets connectés de plus en plus présents sur le marché. Certaines personnes restent réticentes à ces nouvelles technologies mais il faut reconnaître qu’elles peuvent considérablement améliorer notre quotidien et nos habitudes de vie.

Les chercheurs du monde entier étudient toutes les possibilités et créent des objets connectés toujours plus performants. Par exemple, les japonais ont pensé à un capteur appelé « DFree », placé dans les sous-vêtements pour conseiller à l’utilisateur d’aller aux toilettes après avoir mangé… et avant qu’il ne soit trop tard.

Attention, certains objets connectés représentent un budget conséquent (3 000 € pour le sol par exemple). Il faut donc bien les choisir et s’assurer de leur efficacité avant d’investir.

Pourquoi sont-ils utiles ?

Rassurer le senior et son entourage

Les objets connectés ont un pouvoir de réassurance : ils fournissent des données (plus ou moins précises) en temps réel à la personne qui en possède et au médecin s’il a accepté d’être destinataire des informations recueillies. Ils aident à prévenir un accident de santé et/ou informent les proches en cas de chute. Personne âgée, famille, proches et médecins référents sont alors rassurés.

Rendre une autonomie importante au senior

Grâce à ces dispositifs, les seniors sont plus autonomes et se sentent plus responsabilisés face à la maladie. Mesurer son taux de glycémie, contrôler son rythme cardiaque ou encore prendre son traitement au bon moment deviennent des actions faciles à réaliser, qui ne demandent pas des efforts surhumains.

Notre conseil : attention, certains objets connectés ne sont pas fiables à 100 % et les données récoltées peuvent être incorrectes. Consultez votre médecin généraliste ou des spécialistes pour qu’ils vous guident vers les objets adaptés à vos pathologies.

Quel avenir pour les objets connectés ?

La technologie ne cesse d’évoluer, poussant sans cesse les frontières de l’innovation. Alors qu’au Japon la bouilloire connectée est en train de voir le jour pour signaler un problème lorsqu’elle n’a pas été utilisée depuis quelques heures, on se demande où va s’arrêter l’imagination des chercheurs et créateurs.

Ces objets semblent avoir beaucoup d’avantages et ont commencé à révolutionner notre quotidien mais également le monde de la santé. En revanche, ils ne remplacent en aucun cas les médecins qui, contrairement aux applications mobiles et objets connectés, peuvent intervenir concrètement en cas de problème et possèdent des connaissances multiples, notamment sur le patient et ses antécédents.

La protection des données personnelles

Vos données personnelles enregistrées par un objet connecté ou une application mobile sont envoyées sur des serveurs, puis stockées dans des bases de données virtuelles. Généralement, elles sont accessibles par le fabricant et par ses partenaires ce qui peut engendrer des risques de piratage, de détournement ou d’utilisation malveillantes des données vous concernant.

Notre conseil : avant d’acheter un objet ou de télécharger une application mobile, renseignez-vous sur le traitement de vos données et sur leur sécurité. Les conditions générales de vente et d’utilisation doivent préciser comment seront utilisées vos informations.

Ces objets peuvent changer votre quotidien mais ne doivent en aucun cas vous mettre en situation de danger ou vous contraindre à diffuser des informations personnelles à des tiers non autorisés. Enfin, n’oubliez pas qu’ils ne remplacent pas votre médecin et ne peuvent se substituer à une consultation médicale.